La Maladie des Néons (Sporozoasis Myolytica)

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La « Maladie des Néons » est une dénomination incorrecte d’une part parce qu’elle n’est pas, exclusive aux néons, d’autre part parce que les Néons peuvent contracter un certain nombre de maladies qui n’ont rien avoir avec la « Maladie des Néons ».

On conservera néanmoins cette dénomination d’usage. La plupart des livres anglais, ou allemands mentionne cette affection ont conservé ce vocable. Il est plus facile de parler de « point blanc »» plutôt que de « l’Ichtyophtiriasis » ou de « mouse » plutôt que de « Saprolegniose »?

La Maladie des Néons

Contenu

Frequence

Chez Paracheirodon innesi et chez Paracheirodon axelrodi c’est la maladie la plus couramment rencontrée.

D’autre espèces peuvent êtres contaminées: Nematobrycon palmeri, Hemigrammus amstrongi, Hyphessobrycon erythrostigma, Hemigrammus gracilis, Rasbora pauciperforata, Hemigrammus ocelifer, Hyphessobrycon herbertaxelrodi, Brachydanio rerio, etc.

On pense que seule les Characidae, les espèces sud-américaines notament, peuvent être infectées.

En pratique se sont les poisons qui possèdent une bande longitudinale lumineuse le mieux reconnue.

Contagiosité

L’affection est contagieuse chez le Néon et le Cardinalis. Des bancs entiers peuvent être décimais en quelques jours

La maladie des Néons n’a jamais cette particularité d’être endémique et galopant dans les autres espèces. Lorsque l’affection sévit dans un bac d’ensemble, le néons et les Cardinalis sont les premières victimes.

Facteur déclenchant

C’est à l’occasion de quatre circonstances que la maladie arrive dans un bac.

1/ Introduction d’un poisson malade
2/ Hyperthermie. C’est élément très important. Il explique les Lourdes pertes constatées l’été dans les arrivages. ont arrive très facilement a déclencher cette maladie en mettant des Néons à 32°C pendant une semaine. Une conséquence pratique peut être retenue: les Paracheirodons sont moins exposés à des températures de 22° à 28°C.
3/ Surpopulation. Elle jour assurément un rôle important dans la déclaration de la maladie des Néons est rare dans les aquariums peu peuplés.
4/ Eau exagérément dure

Le germe causal

On ne peut pas affirmer qu’un germe unique peut produire la maladie des Néons. L’étiologie virale n’a jamais été confirmée.

L’origine mycosique n’a plus d’adeptes. Les champignons trouvés à l’examen microscopique se sont trouvés sur des poissons complètement affaiblis. Ils ne sont aucunement la cause de la maladie.

Le germe causal est le plus courant est le Plistophora hyphessobryconis. Il n’est pas toujours retrouvé et certain ichtyologistes américains pensent qu’il n’est pas le germe obligatoire.

Il semble que la dénomination de Pistophoriose des Cheirodons est une meilleure désignation que la maladie des Néons.

Plistophora hyphessobryconis est un germe unicellulaire appartenant aux Sporozoaires. Il fait partie de la flore courante de nos aquariums. Si l’environnements sont favorables (lors d’une brusque hyperthermie particulièrement) il transperce l’épiderme du poisson et s’installe dans le musculature où il forme des Sporoblastes.

Ceux-ci vont se multiplier le long de la ligne latérale attaquant d’abord le tissu intersticiel du muscle, puis le tissu noble, qui est les fibrilles musculaires qui seront petit à petit dilacéré. Cette dilacération est certainement le résultat d’actions enzymatiques encore mal connues, ayant à la fois une activité myolytique et mucolytique.

L’ensemble de la musculature sera frapper dans un temps de quinze jours environ, produisant la mort par paralysie respiratoire. (Les fibres cardiaques restent intactes normalement.)

Le développement peut être accéléré par
– un blocage rénal (encrassement calcique);
– une complication nerveuse (l’agression initiale près de la ligne latérale expose à des troubles rapides de la sensibilité) ;
– une surinfection (Saprolégniose).

il est possible que la dureté de l’eau et l’élévation de la température favorise le processus enzymatique qui aboutit à la lyse musculaire.

A partir des lésions musculaires, les Pansporoblastes arrive à libérée des spores qui sont diffusés dans l’eau du bac. Où si les conditions sont favorables ces spores peuvent a nouveaux se développer, être ingérer par un poisson, absorbés par l’intestin et de là, partie détruire à nouveau le système musculaire.

les symptomes

Au début

perte de l’appétit, manque de vélocité, lenteur des déplacements, mouvements désordonnés, réaction atténuées.

en quelques Jours: la bande lumineuse qui longe le poisson s’affadit, d’abord à sa partie ventrale. Ce phénomène est facilement constaté cher les espèces possédant cette bande lumineuse scintillante (néons, gracilis, cardinalis, néons noirs particulièrement).

La maladie se voit moins nette dans les autres espèces. Elle se présente par des taches de 2 à 3 mm, jaunâtre ou grises, parfois blanches (achromis), qui tendent à confluer.

Les poissons respirent difficilement, de façon saccadée et ne se nourrisse plus

La propagation de la maladie est lente chez le Cœur saignant, le Tétra noir, le Robertsi, les Nématobrycons.

L’évolution non traitée

est impitoyable. Le poisson devient cachectique et meurt dans un délai que l’on peut situer entre 5 à 20 jours, très normalement par détresse respiratoire ou intoxication d’origine rénale. La mort est souvent précédée de troubles nerveux (agitations, convulsions, troubles de l’équilibre). Les nageoires sont attaquées par la Saprolégniose parfois, cher les Hyphessobrycons de grande taille plus particulièrement.

Traitement

ne pas avoir le réflexe d’élever la température, ce serait catastrophique

En pratique il est conseillez soit:

1/ Terramycine et Auréomycine: posologie à 500 mg de mélange pour 70 litres pendant plusieurs jours.
2/ Sulfanilamide: posologie de 100 à 250 mg / 5 litres en bac hôpital pendant plusieurs.
3/ Formol: posologie de 2 cm3 en bac hôpital pendant 30 minutes

Il y a des pertes, mais la grande partie des poissons survit. Les lésions sont indélébiles. Le Cardinalis par exemple vivra avec une une interruption dans sa ligne lumineuse.

Le traitement préventif

Consiste à éviter le surpeuplement, la brusque hyperthermie et à maintenir une eau qui n’ais pas abusivement calcaire.

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